Après un an, la réalité rattrape le Président !

A grand renfort de communication, le Président Macron nous a vanté son action : la France allait mieux. « France is Back » n’arrête-t-il pas de répéter. Un an après son élection, il est temps de confronter ce slogan à la réalité.

Alors qu’il avait promis d’être le Président de la fiche de paie, il est aujourd’hui le Président de la baisse du pouvoir d’achat des Français ( -0.6% au premier trimestre 2018 selon l’Insee).

Rien de surprenant puisqu’il a augmenté les impôts sur les ménages de + de 4.5 Mds € (augmentation de la CSG qui pèse lourdement sur les retraités, y compris les plus modestes, augmentation du prix des carburants, du forfait hospitalier…).

Au lieu de faire des économies sur le budget de l’Etat, le Président Macron va chercher l’argent dans les poches des Français. Malheureusement, les sacrifices qu’il leur demande sont loin d’avoir un effet positif sur la situation du pays.

Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 19 juin 2018, l’Insee note que « le freinage de l’activité économique française est apparu relativement brutal début 2018 » et que le nombre de créations d’emplois est en baisse. L’Insee souligne également que la croissance française de ce début d’année est largement inférieure aux prévisions et en-deçà de la moyenne des pays européens.

La réalité au bout d’un an est donc très différente des effets d’annonce et des promesses et il en est de même pour le Val-de-Marne et les Val-de-Marnais.

D’abord, l’existence même du Département est menacée. En effet, le Président a fait état de sa volonté de simplifier ce qu’il est coutume d’appeler le « mille-feuille territorial ». Sa volonté est louable. Cependant la suppression pure et simple de l’échelon départemental aurait des conséquences négatives pour nos concitoyens.

Bien-sûr, nous dénonçons avec force les dérives de la gestion communiste qui entraîne le Département dans une situation financière précaire : une dette qui atteint désormais le milliard d’euros et qui a été multipliée par plus de 38 en 13 ans, la « suradministration » du Département comme le rapporte la Chambre régionale des comptes, l’augmentation des impôts…

Cependant, plus de la moitié du budget du Conseil départemental est consacrée à des actions de solidarité à destination des Val-de-Marnais. Ces politiques publiques ne doivent pas être détricotées sur l’autel d’une réforme de nos Institutions décidée à la va-vite sur un coin de table.

Au-delà de cette question, la réalité territoriale du Val-de-Marne est préoccupante. Qu’il s’agisse de sujets nationaux ou locaux, l’Etat a engagé une recentralisation à outrance au mépris des collectivités locales. Et les décisions prises par le gouvernement vont avoir des conséquences sur le quotidien des Val-de-Marnais :

  • Nouvelle baisse des dotations aux communes (30 villes val-de-marnaises sur 47 voient leurs dotations de l’Etat baisser) : - 58.53% pour Chevilly-Larue, - 32,26% pour Santeny, - 17.69% pour Charenton… ce qui entraine le report d’investissements utiles aux habitants.
  • Projets de mutualisations des commissariats la nuit qui portent en germe le risque de fermetures définitives de certains commissariats et donc la dégradation générale du service public de sécurité.
  • Transfert du service de greffe hépatique de l’hôpital Henri-Mondor  : décision qui sous couvert de rationalisation déstabilise l’offre de soin du territoire Val-de-Marnais et la cohérence du parcours de soins pour les patients.
  • Retard dans la réalisation des travaux du Grand Paris Express, coup dur pour les Val-de-Marnais qui n’ont déjà que trop subi la galère des transports.

Ces exemples pourraient être complétés à foison. Ils sont le fruit d’une conception très technocratique du pouvoir, éloignée de la réalité du terrain et de la vie quotidienne des gens.

Olivier CAPITANIO, Jean-Daniel AMSLER, Karine BASTIER, Paul BAZIN, Fernand BERSON, Laurence COULON, Chantal DURAND, Hervé GICQUEL, Emmanuel GILLES de la LONDE, Pierre-Jean GRAVELLE, Patricia KORCHEF-LAMBERT, Françoise LECOUFLE, Jean-François LE HELLOCO, Déborah MÜNZER, Marie-France PARRAIN, Marie-Christine SÉGUI, Nicolas TRYZNA, Julien WEIL, Métin YAVUZ

 

>> Lire la tribune en PDF

©2024 Les Républicains du Val-de-Marne. Tous droits réservés.

Search